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Suite à la nouvelle Norme EN 15635, sur « l’utilisation des systèmes de rayonnage », nous vous conseillons de procéder à la vérification de vos rayonnages.
En effet, cette norme stipule, que vos rayonnages doivent être vérifiés au moins 1 fois par an et ce, sur au moins 20% de vos installations.
Le contrôle de vos rayonnages, permettra de faire un état de vos installations et de vous apporter les solutions, pour éviter tout risque d’accident.

Le Technico-commercial de votre secteur, reste à votre disposition pour procéder à ce contrôle et s’engage à vous fournir un rapport détaillé de l’état de vos installations et de vous fournir les solutions adéquates, si nécessaire.

 

Le stockage

Il n’y a pas à proprement parler de normes obligatoires à appliquer dans le domaine du rayonnage. Les normes en vigueur en Europe pour les structures en acier destinées aux bâtiments sont les EUROCODES III. Les rayonnages à lisses et à tablettes sont eux régis par les recommandations FEM 10.2.02 ET FEM 10.2.06.

Ces normes et recommandations permettent de valider la fabrication des produits conformément aux critères de conception et de résistance et imposent les vérifications suivantes sur les structures.

A la charge de service :

La flèche des lisses et solives,
Le déplacement horizontal des nœuds de la structure,
La rotation des profils ouverts, déversement.

A la charge ultime (coefficient de sécurité de 1,5 Eurocodes III et FEM 10.2.02) :

La stabilité de la structure,
Les contraintes dans les poteaux, les lisses et solives (limite du moment plastique, de l’effort tranchant et de l’effort normal combiné,…),
La résistance des connecteurs au cisaillement,
La non apparition d’instabilité (flambage, déversement,…).

Les charges prises en compte dans les calculs :

Les poids morts (ou actions permanentes) qui comprennent le poids de la construction incluant les murs, les planchers, les escaliers et tous les équipements fixés à la structure,
Les charges de service (ou actions variables) qui sont les charges produites par l’utilisation et l’exploitation de la structure,
Le vent, la neige (sauf pour les constructions à l’intérieur des bâtiments) et les tremblements de terre (selon les régions),
Les charges verticales et horizontales de placement générées par l’exploitation de la structure.

Les effets pris en compte dans les calculs :

Les effets du second ordre c’est à dire l’effet du déplacement des poteaux sur la tenue en compression des poteaux,
Les courbes moment-rotation des connections des lisses ou des tablettes sur les poteaux,
Les courbes moment-rotation des connections des poteaux avec la dalle de bétons,
La rigidité au cisaillement des éléments de contreventements,
Les faux aplombs des poteaux,
Les imperfections des croisillons,
Les imperfections de rectitude des poteaux,
Les capacités réelles des poutres, tablettes.

Il existe également une réglementation des installations : ED 771 éditée par l’INRS réglementation destinée à réduire les risques d’accidents lors de l’utilisation de rayonnages statiques, traitant de la conception et de l’utilisation des rayonnages (statiques et dynamiques gravitationnels).

Cette brochure est disponible sur simple demande auprès de l’INRS ou de votre interlocuteur qui vous aidera à mieux cerner vos obligations en matière de sécurité liée au stockage.

La cloison amovible

Le certificat CERFF valide pour la cloison amovible les critères de fabrications suivants :

L’amovibilité,
La résistance aux chocs,
La rigidité et la stabilité,
L’isolation acoustique.

Le certificat CERFF-Cloison amovible, ne vise que le produit, c’est à dire la cloison définie par le constructeur. Il ne doit pas être confondu avec la qualification O .P.Q.C.B. N°434 qui indique la capacité d’une entreprise à fabriquer et mettre en œuvre des cloisons amovibles.

Rétention, protection de l’environnement

Les installations classées pour la protection de l’environnement doivent prévoir un dispositif de rétention conforme à l’arrêté du 2 février 1998.

Cependant, chaque entreprise est tenue d’éviter les risques de pollution accidentelle et donc de stocker les produits polluants en rétention.

Dans l’arrêté du 05 août 2002, il est stipulé que « Tout stockage de matières liquides susceptibles de créer une pollution de l’eau ou du sol est à associer à une capacité de rétention dont le volume est au moins égal à la plus grande des deux valeurs suivantes :

100 % de la capacité du plus grand réservoir,
50 % de la capacité totale des réservoirs actifs.

Cette disposition n’est pas applicable aux bassins de traitement des eaux résiduaires.

Pour les stockages exclusifs de récipients de capacité unitaire inférieure ou égale à 250 litres, admis au transport, (stockage et transport de fûts) la capacité de rétention sera égale :

à la capacité totale des récipients si cette capacité est inférieure à 800 litres,
à 20 % de la capacité totale avec un minimum de 800 litres si cette capacité excède 800 litres,
50 % de la capacité totale des fûts, dans le cas des liquides inflammables ».

« Des réservoirs ou récipients contenant des matières susceptibles de réagir dangereusement ensemble ne doivent pas être associés à la même cuvette de rétention »

La rétention métallique galvanisée est particulièrement adaptée aux hydrocarbures et solvants.
La finition galvanisée à chaud permet un usage prolongé à l’extérieur.

La rétention plastique est préconisée pour les acides et bases. Les bacs en polyéthylène présentent de nombreux avantages : légèreté, facilité de nettoyage, longévité, résistance à la corrosion et aux produits chimiques.

Armoires ignifuges

Tests réalisés par l’institut allemand Braunschweig, la référence internationale dans le domaine de la protection du feu.

Chaque armoire subit 2 essais d’endurance au feu. La durée de chaque essai est de plus ou moins 13h/14h et la température du four atteint 1090°C.

Lors du deuxième essai l’armoire est sortie du four en pleine chauffe pour subir immédiatement un test de résistance à la chute d’une hauteur de 9,15m, simulant l’effondrement du plancher et une chute du troisième étage. Après la chute, l’armoire retourne dans le four !

Dans ces conditions extrêmes, vos documents sont protégés quoi qu’il arrive !

Pendant les essais, l’élévation de la température à l’intérieur de l’armoire ne doit jamais dépasser :

15O°C, au delà le papier noircit et s’enflamme
DOCUMENTS PAPIERS VDMA S 60P – S 120P
30°C, au-delà les supports magnétiques deviennent définitivement inexploitables
SUPPORTS MAGNETIQUES VDMA S 60DIS – S 120DIS

La certification

La garantie de la validation des vérifications et de la fabrication selon les critères nommés.

Les certificats ne sont valables que pour les produits de conception conforme à l’exemplaire qui a satisfait aux essais.

De la conception A la réalisation
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